Review of 'Le labyrinthe des jours ordinaires' on 'LibraryThing'
3 stars
Mathématicien, membre l'Oulipo, Pierre Rosenstiehl explore la matière symbolique et mathématique des labyrinthes dans trois récits parallèles.returnreturnIl introduit chaque thème de manière plus ou moins onirique par un souvenir d'enfance centré sur la découverte d'une sensation ou la compréhension d'un certain agencement des choses. Le sujet est alors théorisé dans une forme similaire aux dialogues Platoniciens : les dieux de l'Olympe discutent autour d'un festin de la nature des labyrinthes, de la manière d'arpenter systématiquement leurs couloirs, et vont jusqu'à construire d'astucieux algorithmes précurseurs des calculs informatiques répartis. Une histoire contemporaine complète le triptyque. Un mathématicien optimise le logiciel phare d'une société high tech, puis organise un voyage à Naples et Pompéi, prétexte à sonder sa compagne de voyage. C'est la partie la plus faible à mon goût, même si la fin réserve une petite surprise.returnreturnIl s'agit d'une tentative de reconstruction d'une pensée, et finalement d'une vie. Semblable à Thésée …
Mathématicien, membre l'Oulipo, Pierre Rosenstiehl explore la matière symbolique et mathématique des labyrinthes dans trois récits parallèles.returnreturnIl introduit chaque thème de manière plus ou moins onirique par un souvenir d'enfance centré sur la découverte d'une sensation ou la compréhension d'un certain agencement des choses. Le sujet est alors théorisé dans une forme similaire aux dialogues Platoniciens : les dieux de l'Olympe discutent autour d'un festin de la nature des labyrinthes, de la manière d'arpenter systématiquement leurs couloirs, et vont jusqu'à construire d'astucieux algorithmes précurseurs des calculs informatiques répartis. Une histoire contemporaine complète le triptyque. Un mathématicien optimise le logiciel phare d'une société high tech, puis organise un voyage à Naples et Pompéi, prétexte à sonder sa compagne de voyage. C'est la partie la plus faible à mon goût, même si la fin réserve une petite surprise.returnreturnIl s'agit d'une tentative de reconstruction d'une pensée, et finalement d'une vie. Semblable à Thésée jeté dans le labyrinthe, Pierre Rosenstiehl entreprend de démêler les pensées qui le constituent depuis l'enfance.returnreturn"Ainsi marmonne l'auteur devant sa page blanche, persuadé que l'intuition crétoise du fil donne une réponse à la question omniprésente : comment explorer un labyrinthe ? Ou, ce qui revient au même : comment, du chaos intuitif de notre esprit, extraire une pensée linéaire ?"